“Wohin steuert die Weiterbildungspolitik?”

Bern, 07.05.2019 - Referat von Bundesrat Guy Parmelin Vorsteher des Eidgenössischen Departements für Wirtschaft, Bildung und Forschung anlässlich der bildungspolitischen Tagung des SVEB

Es gilt das gesprochene Wort.

Sehr geehrter Herr Nationalrat Aebischer,
Sehr geehrte Delegierte des Schweizerischen Verbands für Weiterbildung,
Werte Gäste

Je vous remercie vivement de m’avoir convié à cette conférence sur la politique de l’éducation, qui se tient comme chaque année à l’issue de votre assemblée des délégués. Ma gratitude s’adresse tout particulièrement à ses organisateurs.

La formation continue joue un rôle important aussi bien au niveau collectif qu’au niveau individuel. L’accélération des changements sociaux et économiques impose que les qualifications et les connaissances soient constamment adaptées et étendues aux nouvelles exigences de notre société et de notre économie.

Ce qui est d’autant plus réjouissant, c’est que les citoyennes et les citoyens de notre pays apparaissent comme les champions d’Europe en matière de formation continue. Plus des deux tiers de la population suisse suivent en effet une formation continue non-formelle, ainsi que la désigne la nomenclature officielle. Dans l’Union européenne, la moyenne atteint difficilement la moitié de ce score. Ce résultat est valable pour une tranche d’âge qui va de 25 à 64 ans, mais la formation continue demeure populaire bien au-delà de l’âge de la retraite, même une fois estompée sa portée purement professionnelle.

Ces chiffres soulignent le fait que la formation continue se porte bien en Suisse et que la population est motivée à se former pour des raisons aussi bien personnelles que professionnelles. C’est une bonne chose, non seulement pour chacune et chacun d’entre nous à titre individuel, mais aussi pour la vitalité de notre pays dans son ensemble. Car la compétitivité et la capacité d’innovation de la Suisse dépendent dans une large mesure de notre ouverture aux idées nouvelles, de notre sens de l’initiative et de notre esprit d’entreprise.

Das Bundesgesetz über die Weiterbildung hält fest, dass die Weiterbildung grundsätzlich in der Verantwortung jeder und jedes Einzelnen liegt. In der Schweiz wird diese Eigeninitiative in hohem Masse gelebt und kann auch gelebt werden, denn die hiesige Weiterbildungslandschaft bietet eine riesige Auswahl an Weiterbildungsmöglichkeiten. Wer nicht an Weiterbildung teilnimmt, obwohl er dies eigentlich möchte, der gibt als wichtigsten Grund an, dass er keine Zeit dafür findet, und nicht, dass es kein passendes Angebot gibt.

Das Weiterbildungsgesetz hält bei den Grundsätzen weiter fest, dass die Arbeitgeber die Weiterbildung ihrer Mitarbeitenden begünstigen. Auch dies ist gelebte Realität in der Schweiz. Denn fast alle, nämlich 94% der von den Beschäftigten besuchten beruflich orientierten Weiterbildungen werden vom Arbeitgeber in irgendeiner Form unterstützt. Sei dies finanziell oder auch zeitlich. Dies ist nicht weiter erstaunlich, profitiert doch nicht nur das Individuum von der Weiterbildung, sondern auch das Unternehmen, weil das Gelernte dort angewendet werden kann.

Lorsqu’on est entrepreneuse ou entrepreneur, il faut parfois investir un peu de temps pour se familiariser, par exemple, avec les nouvelles techniques de production, si tant est que l’objectif visé soit la croissance de cet outil de production. Laissez-moi à cet égard vous donner un exemple concret avec les machines CNC à commande numérique, ces machines-outils capables de produire automatiquement des pièces avec une grande précision, même pour des formes complexes.

Il y a quelques années, lorsqu’elles sont apparues sur le marché, de nouvelles compétences ont été requises de la part des employés afin de leur permettre de les utiliser de façon optimale. Ces compétences ont ainsi été intégrées le plus rapidement possible dans la formation professionnelle de base, c’est-à-dire dès l’apprentissage déjà. Cela étant, il est apparu que même les collaborateurs expérimentés devaient les acquérir, raison pour laquelle eux aussi se sont formés en conséquence.

Je voudrais vous donner un autre exemple : il y a trente ans, lorsque les PC ont fait leur apparition, les cours d’informatique furent tout à coup les plus fréquentés de l’offre de formation continue. Cela démontre la capacité de cette dernière à répondre à tout moment aux besoins subitement exprimés par le marché du travail. C’est aussi cela, cette réactivité, qu’apprécient les employeurs.

Je reviens à la loi sur la formation continue et au principe de la responsabilité personnelle. La loi dispose que la Confédération et les cantons, en plus de la responsabilité individuelle et de l’offre privée, contribuent à ce que les personnes puissent continuer de se former conformément à leurs aptitudes.

Les personnes ayant un niveau de formation élevé affichent aujourd’hui déjà un taux de participation à la formation continue supérieur à la moyenne. La situation apparaît cependant bien différente chez les personnes au bénéfice d’une formation moins poussée : celles qui sont dépourvues d’un diplôme du secondaire II ne sont ainsi plus qu’un tiers à suivre un programme de formation continue. C’est regrettable.

Or, c’est précisément pour les personnes dépourvues de formation post-obligatoire qu’il serait important, par exemple, de suivre une formation professionnelle qualifiante ou une formation continue dans n’importe quel domaine afin de reprendre pied dans le marché du travail et dans la société. De fait, ces personnes sont surreprésentées dans les statistiques du chômage structurel.

C’est précisément pour cette raison que la politique de formation continue de la Confédération met l’accent sur ce point : parce que l’expression d’un besoin y est avérée, parce que ce problème nécessite d’être mis en relation avec la question de l’accès à la formation et à la formation continue, et enfin parce qu’il faut un encouragement public. C’est ce à quoi servent la promotion de l’acquisition et du maintien des compétences de base ou les démarches comme « Certification professionnelle et changement de profession pour les adultes ».

«Berufsabschluss für Erwachsene» ist ein gutes Beispiel, das zeigt, dass die Weiterbildungspolitik des Bundes nicht nach dem Prinzip Giesskanne funktioniert. Nein, man versucht möglichst nahe an den realen Bedürfnissen der einzelnen Zielgruppen zu operieren. Aber auch hier gilt bis zu einem gewissen Punkt das Prinzip der Eigenverantwortung. Wer sich nicht weiterbilden will, der kann nicht oder nur begrenzt vom Staat dazu gezwungen werden. Der Staat kann lediglich für Rahmenbedingungen sorgen, welche die Bildung und Weiterbildung für die Zielgruppe ermöglichen.

Wie und wo macht das der Staat? Er tut dies etwa im Rahmen der Arbeitslosenversicherung, die jährlich gegen 250 Millionen Franken in Bildung und Weiterbildung der Versicherten investiert. Er tut dies auch im Rahmen der Ausländergesetzgebung. So fliessen dort beispielsweise jährlich rund 55 Millionen Franken in die Sprachförderung und fast genau so viel Geld in die Förderung der Arbeitsmarktfähigkeit. Zudem engagiert sich der Bund im Rahmen der Förderung der berufsorientierten Weiterbildung mit jährlich über 130 Millionen Franken.

Mesdames et Messieurs,

Comme vous pouvez le constater, lorsque nous parlons de politique fédérale en matière de formation continue, il s’agit bien plus que d’évoquer une loi spécifique. Cette dernière veille en premier lieu à garantir de bonnes conditions-cadres sur le marché de la formation continue. Et de fait, si j’en crois les chiffres, ces conditions-cadres sont excellentes aussi bien pour les prestataires publics et privés que pour la grande majorité de la population : offre et demande sont en effet importantes.

La politique de la Confédération en matière de formation continue est complexe, car elle est également liée aux objectifs qu’elle poursuit à cet égard dans d’autres domaines politiques. La formation continue contribue ainsi à l’accomplissement des tâches publiques en matière de protection de la population ou de sécurité alimentaire. C’est dans ce sens qu’elle est soutenue par l’Etat.

La formation continue contribue également aux changements de mentalités : diverses actions pourraient être entreprises à ce sujet notamment dans le domaine de l’écologie ou du conseil agricole. La formation continue favorise en outre la protection de la santé et elle est à ce titre indispensable pour le personnel médical et infirmier. Enfin, la formation continue joue un rôle capital dans le secteur de la sécurité au travail et de la sécurité routière.

Compte tenu de son importance largement reconnue dans l’ensemble de ces domaines, elle peut compter sur un soutien annuel de l’ordre d’un demi-milliard de francs de la part de la Confédération.

Wo keine konkreten staatlichen Ziele mit Weiterbildung verbunden sind – und damit sind wir zurück im Weiterbildungsgesetz und beim letzten Absatz des Grundsatzes zur Verantwortung – hält sich der Staat zurück. Die Stärke unserer Weiterbildung liegt zu einem grossen Teil darin, dass sie nicht oder nur marginal reguliert ist. Wir haben ein stark ausgebautes und gut funktionierendes formales Bildungssystem: Eine gut verankerte und solide aufgebaute berufliche Grundbildung und eine höhere Berufsbildung, welche Karrieren ermöglicht sowie die Wirtschaft mit notwendigen Fachkräften versorgt. Und wir haben auch Hochschulen, die sich mit den Besten der Welt messen können. Daneben brauchen wir die Weiterbildung, die flexibel auf konkrete Bildungsbedürfnisse eingehen kann.

Für die Weiterbildungsszene und für die Konsumentinnen und Konsumenten ist diese Freiheit und Flexibilität, welche die Weiterbildung ausmacht, Segen und Fluch zugleich. Freiheit und Flexibilität sind wichtig, um neue Tendenzen und Bedürfnisse – gerade auch im Hinblick auf die Digitalisierung – aufnehmen zu können. Gleichzeitig können Freiheit und Flexibilität den Markt für die Konsumentinnen und Konsumenten aber auch intransparent und unübersichtlich machen. Hier sind Sie als Anbieterinnen und Anbieter gefordert: Deshalb mein Appell an Sie: sorgen Sie für eine transparente Beschreibung Ihrer Angebote und Inhalte.

La Confédération ne vous donnera ici, par ma voix, aucune directive, aucune recommandation. Elle entend préserver la flexibilité et la liberté de la formation continue. L’utilisateur doit lui aussi rester libre de choisir quelles compétences il souhaite acquérir à travers les différentes offres qui lui sont faites. Nous l’avons vu : le seul facteur limitant pour la formation continue, c’est le facteur temps. C’est précisément pour cette raison qu’il est important qu’elle soit à même de dispenser de façon ciblée les connaissances dont le besoin est exprimé, celles qui répondent aux changements accélérés de la société et de l’économie.

Mesdames et Messieurs,

Les citoyennes et les citoyens de notre pays sont, nous l’avons vu, les champions d’Europe de la formation continue. Travaillons ensemble pour qu’il continue d’en être ainsi longtemps encore !

Merci de votre engagement. Merci de votre attention.


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