Une économie ouverte se fonde sur des accords bilatéraux ou multilatéraux bénéfiques à toutes les parties. De tels accords contribuent à la confiance mutuelle, à la sécurité et à la prospérité. Ils favorisent également l’accès de nos entreprises à de nouveaux marchés.
Une petite économie comme la Suisse ne peut couvrir tous les besoins de la population et assurer simultanément une grande prospérité. Pour y parvenir, elle doit se spécialiser et tabler sur des produits à haute valeur ajoutée. Cette spécialisation force à importer de nombreux biens de consommation. En outre, notre pays doit acheter à l’étranger presque toutes les matières premières nécessaires à son industrie fortement développée.
Entretenir de bons rapports avec les autres pays exportateurs ainsi qu’avec les producteurs de matières premières est donc primordial pour la Suisse, qui a par ailleurs besoin de débouchés pour ses propres produits. Afin de garantir ces relations internationales essentielles et de réduire les coûts pour les entreprises suisses, notre pays a constitué un vaste réseau d’accords commerciaux, fiscaux et de protection des investissements, qu’il ne cesse de développer. Ces accords permettent d’abaisser les tarifs douaniers, d’éliminer les obstacles techniques au commerce, d’éviter les doubles impositions, de protéger les investissements à l’étranger et de régler les procédures en cas de conflit. Les accords commerciaux relèvent en premier lieu de la responsabilité du DEFR.
Par ailleurs, le DEFR représente la Suisse auprès de grandes organisations économiques multilatérales telles que l’OMC, l’AELE, la Banque mondiale et l’OCDE.
Dernière modification 13.07.2023
« Cela n’a pas de sens de fabriquer des biens à faible valeur ajoutée dans un pays aussi avancé que le nôtre. Au contraire, nous devons, d’une part, renforcer notre collaboration avec nos partenaires afin d’immuniser autant que possible les chaînes de valeur mondiales contre les réflexes nationalistes et, d’autre part, développer encore notre réseau d’accords de libre-échange en cherchant de nouveaux partenaires assurant des avantages mutuels. »
Guy Parmelin
Conseiller fédéral
2.6.2020